Les vélocipédiques

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1893 - De Montélimar à Constantinople par la mer et retour à bicyclette
de Louis-Victor GUYOT

Je disais, au début de cette longue relation, que mon ambition était, au départ, de savoir tirer quelque profit de mon voyage. J’en ai, au moins rapporté quelques enseignements. D’abord, c’est que la connaissance des langues étrangères est d’une grande utilité dans les voyages, qu’elle évite beaucoup d’ennuis, donne bien des petites satisfactions, et peut fournir les moyens, surtout, de rendre plus de services. C’est, ensuite, que les Français ont, partout, beaucoup d’amis, et la France, quoi qu’on dise, beaucoup de sympathies. C’est enfin que, si les voyages sont toujours fort intéressants, si l’on a toujours un grand plaisir à voir des choses nouvelles et des pays nouveaux, il n’y a, tout de même, qu’un seul pays où rien ne manque et où l’on puisse vivre parfaitement heureux. Chaque homme a le sien, qu’aucun autre ne peut remplacer, pour lui. Et j’ai vu par moi-même, à l’émotion du retour, que, pour un Français, aucun pays ne peut remplacer la France.

 

 

 

 

Prix : 20 € - 14.5 cm x 20.5 cm - 254 pages - poids 390 g
N° ISBN 978-2-916271-85-9


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